Les Neptunes de Nantes, membre fondateur de la Fondation Alice Milliat


Crédit photo : Fondation Alice Milliat

En tant qu’entreprise à mission, le club des Neptunes de Nantes est très fier d’intégrer le comité exécutif de la Fondation Alice Milliat, désormais abritée par la Fondation de France, en tant que membre-fondateur au côté d’Eurocom, SportMarket et Intersport.

La Fondation Alice Milliat est la première fondation européenne en faveur du sport au féminin. Elle a pour objet l’exposition médiatique et la promotion du sport au féminin. Elle aide à concrétiser des projets favorisant l’activité physique des jeunes filles, l’insertion sociale par le sport, la recherche d'un sport plus inclusif et le développement des pratiques handisport. Plus largement, toutes les actions permettant une place plus juste des femmes dans le sport. Les Neptunes de Nantes s’inscrivent dans l’héritage d’Alice Milliat, athlète nantaise, pionnière dans l’histoire du sport au féminin, engagée pour l’égalité femmes-hommes dans le sport et pour la participation des femmes aux Jeux Olympiques.

Professionnaliser, rendre visible et valoriser le sport féminin, c’est notre bataille. Agir pour l’égalité entre les femmes et les hommes, le vivre-ensemble c’est notre devoir ! Les enjeux sociaux et sociétaux autour de la place de la femme sont au coeur du développement des Neptunes de Nantes en proposant un modèle économique innovant et entrepreneurial. En ce sens, les Neptunes de Nantes s’inscrivent totalement dans la démarche portée par la fondation en étant un catalyseur des initiatives et des actions menées dans tous les territoires pour la promotion du sport au féminin.

À propos d’Alice Milliat 
Née le 5 mai 1884 à Nantes et décédée le 19 mai 1957 à Paris, Alice Milliat est au sport féminin ce que le Baron de Coubertin est au mouvement olympique. Sportive (elle pratique essentiellement l’aviron, la natation et le hockey sur gazon), Présidente du club Fémina Sport en 1915, elle fait partie des fondatrices de la Fédération des Sociétés Féminines Sportives de France en 1917. Elle en deviendra d’ailleurs la Présidente en 1919. Elle milite pour la participation des femmes aux Jeux Olympiques, et devant le refus du CIO, décide d’organiser des compétitions féminines. Tout d’abord nationales (Championnat de France de football féminin par exemple), puis internationales (Jeux Mondiaux Féminins à Paris en 1922). Le succès de la seconde édition de cette dernière organisée en Suède en 1926, est tel que le CIO autorise enfin les femmes à participer à des épreuves officielles lors des Jeux Olympiques de 1928 à Amsterdam.